Un message du Président de la FHA
Pouvons-nous créer un avenir meilleur pour les collectivités en mettant en œuvre des projets agricoles catalyseurs et formateurs qui offrent de profonds avantages socioéconomiques et environnementaux ? Il s’agit de prendre une décision avant la fin du mois de mars et de la saison de plantation 2013.”
Chers amis,
La Fondation du Haut-Atlas est en bonne voie pour une formidable saison de plantation au Maroc, mais nous pouvons aussi nous dépasser et nous devons tout mettre en œuvre d’ici la mi-mars.
La FHA se consacre à l’intégralité du processus agricole – des pépinières d’arbres à la certification bio des fruits (ce qui double le revenu des paysans), des marchés et de l’exportation et toutes les formations et le développement des partenariats nécessaires au fur et à mesure. Le modèle de la FHA autonomise les associations de femmes et de jeunes, des villages et des communes. Les projets sont ceux des populations et créent des sources de revenu pour de nouveaux investissements communautaires dans les domaines de l’irrigation, de l’eau potable, des écoles et des coopératives.
Des noyers de deux ans achetés pour être plantés dans des vergers coûtent environ 12 Dirhams. Les pépinières communautaires de la FHA permettent aux populations de payer seulement 2 Dirhams (1/6 du prix) et tranfère de nouvelles compétences aux populations locales, générant ainsi des emplois locaux. La FHA distribue à présent 20.000 noyers à partir d’une pépinière de 2011 et plante 100.000 graines supplémentaires dans la commune de Toubkal, où une une première pépinière avait été lancée en 2006 à la mémoire de Kate Jeans-Gail, une ancienne volontaire du Corps de la Paix au Maroc. Nous pouvons faire encore bien plus – planter deux autres pépinières communautaires dans la province d’Al Haouz, des vergers d‘oliviers et des cactus à Rhmana, avec 15 écoles primaires rurales et leurs élèves – le projet Sami.
Qui souhaiterait contribuer à des pépinières communautaires dans la vallée de l’Ouirika et les communes d’Asni et de Ouirgane du Haut-Atlas, et dans la région d’Azilal dans les communes de Ait M’hamed ou de Ouaouizerth (où feu l’ambassadeur Chris Stevens avait travaillé comme volontaire du Corps de la Paix) ? Les communautés de la FHA peuvent les mettre en œuvre, mais il faut en financer les coûts. Je demande en substance : pouvons-nous écrire l’histoire de ces communes en mettant en œuvre des projets agricoles catalyseurs et formateurs qui sont pleinement économiques et environnementaux ? Cela coûte 30.000 $ par site – pour les frais d’irrigation, les serres, la formation, les graines, etc.
Y-a-t-il une voix collective de la FHA qui m’entend ? Le temps presse et l’avenir de nombreuses personnes est en jeu. Je dois vous dire qu’il est difficile d’attendre une autre année lorsque les populations sont prêtes et que le potentiel de la prospérité doit être reporté. Lorsque toute une commune se réunit et se met d’accord sur un besoin et un projet de développement humain, on ne doit ni le refuser ni même le reporter. Finalement, ce sont les jeunes qui sont pris au piège, ainsi que les femmes sans ressources et les filles qui travaillent et les gens bien intentionnés dépourvus de ressources.
La FHA est présente au Maroc pour fournir une voie participative et les populations y ont répondu ; aussi, passons à l’action et procédons à la mise en œuvre, plantons de nombreux arbres,pour l’amour de l’humanité.
En vous souhaitant une bonne plantation, où que vous soyiez,
Dr Yossef Ben-Meir
Président de la Fondation du Haut Atlas