Le Jeudi 9 janvier 2020, j’étais très heureux de pouvoir assister à un atelier au lycée de Touama, j’ai pu voir des différences culturelles illustrées par les opinions des jeunes du Maroc et du Brésil et la plus remarquable est la conscience de la nécessité de protéger l’environnement.
Le Brésil est responsable de la garde de la plus grande forêt du monde, la forêt amazonienne, elle est située dans le nord du pays et compte environ 7 millions de kilomètres carrés. Et pour être le pays avec tout cet espace vert, vouz imaginez que la conscience de l’environnement des Brésiliens est élevée, non? Cela n’est pas du tout vrai. Dans la liste des pays les plus conscients de l’importance de la protection de l’environnement au monde (résultats du PEV 2018), le Brésil est en 69ème position, derrière le Maroc qui occupe la 54ème position, c’est-à-dire qu’il y a un problème avec la culture brésilienne de préservation de l’environnement.
L’atelier organisé au lycée m’a permis de comparer un peu les deux cultures, j’ai actuellement 22 ans et je n’ai jamais vu une telle activité au Brésil, avec autant de participation et d’accentuation de la part des élèves, des interventions, des discussions sur les problèmes climatiques et aussi le désir de vouloir améliorer et protéger l’environnement, ça m’a fait penser à mes attitudes comme citoyen du monde. Après l’atelier, nous sommes allés planter des arbres dans le jardin de l’école, une activité unique pour moi, car c’était la première fois que je plantais un arbre, quelque chose de si simple, mais avec une telle signification et une telle importance.
La journée s’est terminée par une pause café lors de laquelle nous avons discuté avec les enseignants et le personnel de l’école qui nous ont si bien accueillis. Je ne peux pas décrire à quel point ça été un plaisir d’avoir participé à cet atelier, j’ai pu apprendre beaucoup, je sais que maintenant j’ai une nouvelle mission, changer progressivement la perspective de préservation de l’environnement des jeunes Brésiliens.